Khái luận về tiếng lóng trong tiếng Pháp

  • Người chia sẻ : vtlong
  • Số trang : 118 trang
  • Lượt xem : 4
  • Lượt tải : 500
  • Tất cả luận văn được sưu tầm từ nhiều nguồn, chúng tôi không chịu trách nhiệm bản quyền nếu bạn sử dụng vào mục đích thương mại

NHẬP MÃ XÁC NHẬN ĐỂ TẢI LUẬN VĂN NÀY

Nếu bạn thấy thông báo hết nhiệm vụ vui lòng tải lại trang

Bạn đang xem trước 20 trang tài liệu Khái luận về tiếng lóng trong tiếng Pháp, để xem tài liệu hoàn chỉnh bạn click vào nút DOWNLOAD LUẬN VĂN ở trên

Présenter une recherche consacrée à l’argot n’est pas une choseaisée, surtout dans
la mesure où cette notion est encore ambiguë, donc, sa définition diverge d’un texte à
l’autre et est le plus souvent ambiguë pour les linguistes eux-même. Tous prennent la peine
de préciser les problèmes inhérents à une définition de l’argot. L’établissement d’une
frontière, même approximative entre argot, français populaire et français familier est leur
problème majeur. Il est donc difficile, dans ces conditions, de savoir de quoi on parle ou
d’être sûr que l’on parle bien de la même chose. Pierre Guiraud, pionnier de l’argotologue
moderne, nous a appris que trois éléments entre dans la constitution de ce langage:
– un vocabulaire technique exprimant des notions, des activités propres au monde
du vol, de la prostitution, de l’escroquerie, de la mendicité professionnelle;
– ensuite un ensemble de procédés de transformation lexicale qui permet de coder
les mots pour créer un langage secret;
– enfin, ces mots techniques sous leur codage, survivent à leur fonction et
constituent un langage marqué, fortement différencié par lequel l’argotier et ses émules se
reconnaissent et affirment leur appartenance au “milieu”, au groupe, avec ses aspirations
et sa morale. Tout corps de métier a sa langue spéciale née de ses instruments, de ses
techniques, de ses activités spécifiques.
1
Marcel Cohen, lui, ne considère pas l’argot isolément mais comme un aspect de la
langue française:
– L’argot proprement dit est un langage parasite qui ne se distingue du parler
commun ni par la prononciation, ni par la grammaire (sauf exceptions minimes),mais par
le doublement du vocabulaire au moyen des termes qui lui sont propres. Les argots
naissent dans des groupes restreints qui ont une forte conscience de leur isolement et qui
se défendent plus ou moins contre les groupes environnants. La connaissance de l’argot y
a plus ou moins un caractère d’initiation, suivant d’immémoriales coutumes.
2